John WILKINS

Réflexions - le 18 Mars 2014 par Mathieu WEBER

John Wilkins, inventeur du système métrique a basé l'invention d'un nouveau langage sur le même principe. Il a découpé l'univers en 40 parties et il leur a attribué un trigramme à chacune. Chaque autre mot est définit par les autres lettres qui le compose.

Exemple :

  • si meg est attribué au feu,
  • alors mega voudra dire flamme
  • et megai veut dire petite flamme

-- d'après Jorge Luis Borges

Mais si les chiffres sont compréhensibles en eux-même, combien n'ont pas la mémoire des chiffres ?

EDIT 17 MARS 2014

Avec le recul, je trouve ça finalement assez réducteur de réduire la composition d'un mot à la juxtaposition linéaire d'une lettre. En effet, chaque syllabe de notre langue a son origine, son sens propre qui est exhausté par son usage au sein d'un mot.

John Wilkins imagine ainsi un système d’écriture basé non sur un alphabet, mais sur un système idéographique compréhensible internationalement.

Il travaille six ans à ce projet qu’il présente dans An Essay towards a Real Character and a Philosophical Language. Dans cet ouvrage, Wilkins propose également l'adoption d'une mesure universelle (universal measure), d'unités décimales, basée sur le principe d'un pendule battant une seconde, et dont la longueur fondamentale est de 38 pouces de Prussie (1 prussian inch = 26,15 mm), soit de 993,7 mm.

Le savant Italien Tito Livio Burattini redéfinira quelques années plus tard cette unité et la renommera le mètre (metro cattolico).

-- Wikipédia