Les robots ne craignent pas la mort

Réflexions - le 4 Septembre 2014 par Mathieu WEBER

Je réfléchis souvent à l'Intelligence Artificielle et surtout à la façon d'implémenter une IA à partir de règles simples, un peu à la manière du jeu de la vie.

Mon constat est simple, la vie sur terre s'est développée à partir de cellules unitaires avec la mitose comme unique règle de reproduction.

Foncièrement, une IA ne peut pas être compliquée. Elle se doit d'être évolutive en se basant sur qq principes.

J'en arrive souvent au constat que la mort est un moyen nécessaire à l'évolution. C'est dur pur darwinisme: adapte toi ou crève.

La mort supprime directement les mauvais choix. Quand on y pense, combien d'humains ont mangés de fruits ou d'animaux empoisonnés pour le bien de l'espèce humaine ?

Finalement c'est peu être notre conception de l'individualisme qui rend toute IA impensable. Une IA ne serait peut être par le fruit d'une entité supra-intelligente, mais peut être plus le résultat d'une communauté de petites IA.

Il n'en reste pas moins qu'un robot ne peut pas mourir. Ou du moins il n'en a pas conscience. A-t-on jamais vu un ordinateur supplier "non, ne m'éteins pas !"

C'est regrettable, car lorsqu'un être vivant est confronté à un danger de mort, il déploie d'ingéniosité pour s'en sortir.

Pire, les scorpions ou les guêpes (entre autres) ont toute une partie de leur anatomie prévue pour échapper à la mort.

Les robots seront intelligents lorsqu'on leur aura appris à mourir.